Titre de l'article Les dinosaures sont morts de froid
Auteur Pierre Barthélémy Date de parution 2017-01-23
Revue ou journal Passeur de sciences (blog du Monde)
Présentation Un modèle climatique a été utilisé pour évaluer les effets sur le climat de la collision avec un astéroïde qui a eu lieu il y a 66 Ma. Les aérosols soufrés projetés dans l’atmosphère auraient empêché 98 % du rayonnement solaire d’arriver à la surface de la Terre. Le refroidissement qui s’en est suivi aurait été de 27 à 34 °C. L’extension importante de glaces aurait de surcroît entraîné une rétroaction positive amplifiant ce refroidissement.
Les dinosaures (non aviens) seraient ainsi morts de faim et de froid, tandis que des blooms planctoniques auraient bouleversé les écosystèmes marins, provoquant entre autres la disparition des ammonites.
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Thème du programme B) Atmosphère, hydrosphère, climats : du passé à l'avenir
À propos de l'auteur Je suis journaliste. J’ai fait l’essentiel de ma carrière au Monde où j’ai dirigé le service Sciences et Environnement avant de créer les pages Planète en 2008. C’est aussi l’année où j’ai quitté ce journal. J’ai ensuité été, pendant un an, rédacteur en chef du mensuel Science & Vie, puis pigiste pendant six ans, avant de re-signer au Monde début 2016.

J’ai fait des études de journalisme et pas de science mais j’ai toujours été passionné par ce domaine. D’abord parce qu’il me permettait de voir des mondes invisibles : je suis devenu propriétaire d’un microscope à l’âge de onze ans et quelques années plus tard d’une petite lunette astronomique. Ensuite parce que les histoires de science sont magnifiques à raconter. C’est ainsi que j’ai pu me promener du pôle Nord à l’Antarctique, de Baïkonour à Kourou, que j’ai pu pénétrer à l’intérieur de la pyramide de la Lune à Teotihuacan ou dans la Ferme des corps, à Knoxville (Tennessee), un lieu unique au monde où des chercheurs étudient la décomposition du corps humain. Ce reportage m’a valu le prix Témoin-Marc Dupont du jeune journaliste en 2001. Je suis également l’auteur du Code Voynich (éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2005), un livre consacré à l’énigmatique manuscrit crypté du même nom, des Chroniques de science improbable, d’Improbablologie et au-delà, de La science improbable du Docteur Bart (éd. Dunod, 2013, 2014, 2015) et de Passeur de sciences (Hugo & Cie, 2014).

Joueur d’échecs occasionnel, j’ai tenu bénévolement pendant quinze ans dans Le Monde la rubrique consacrée à ce jeu que je considère comme un sport. A cette occasion, j’ai notamment couvert plusieurs championnats du monde et trois matches entre l’homme et l’ordinateur. J’ai interviewé ou « portraituré » les plus grands joueurs de l’époque, Anatoli Karpov, Garry Kasparov, Vladimir Kramnik, Viswanathan Anand, Magnus Carlsen… mais je n’ai pas réussi à attraper Bobby Fischer auquel j’ai tout de même consacré plusieurs articles.